Cet ennemi silencieux de notre cœur apparaît au moment où on s’y attend le moins.
Le pire de tout, c’est que nous ne le percevons pas car il ne montre pas de symptômes évidents jusqu’à ce que le premier avertissement arrive : insuffisance cardiaque, infarctus…
Nous ne pouvons pas oublier que les maladies et les complications cardiaques sont la première cause de mortalité, aujourd’hui. Découvrons ici une série de données qui sont très utiles.
1. D’où vient le cholestérol ?
Nous sommes habitués à entendre le mot « cholestérol » avec peur mais qu’est-ce que c’est en réalité ? D’où vient-il ?
Il faut savoir, tout d’abord, que le cholestérol n’est pas mauvais. Ses excès sont contre-productifs mais c’est un type de graisse indispensable pour la formation de cellules dans notre organisme.
Au moment où ces niveaux de production sont trop élevés, ils s’accumulent dans un endroit. Nos artères deviennent, par exemple, une zone de stockage parmi les préférées et également la plus dangereuse.
De même, le cholestérol se forme aussi dans le foie. Ce qui provoque un petit problème : nous apportons aussi notre partie de cholestérol, à travers la nourriture.
C’est-à-dire que notre organisme obtient le cholestérol de deux manières : à travers le foie et les aliments peu sains qui nous plaisent tant.
Il est nécessaire de commencer à contrôler la consommation de ces aliments qui élèvent notre niveau de cholestérol. C’est également recommandé chez les enfants.
2. Le bon cholestérol et le mauvais cholestérol
Nous entendons cela très souvent : il y a le bon et le mauvais cholestérol. La clé se trouve dans le fait de trouver un équilibre adapté entre les deux et avant tout, à ne pas dépasser la limite des 200 mg/dl.
Voyons en détail ce que signifie cette distinction entre les deux types de cholestérol.
Le bon cholestérol et HDL se charge d’entraîner le cholestérol des artères vers le foie pour l’éliminer. Ainsi, si dans votre cas, ce niveau est un peu plus élevé, il n’y a pas de risque.
C’est positif à partir du moment où le mauvais cholestérol ne dépasse jamais la barrière des 200 mg/dl.
Le mauvais cholestérol ou LDL, de son côté, a pour tâche de transporter le cholestérol du foie jusqu’aux organes. C’est un bon travail car ce qu’il recherche, c’est réparer les membranes des cellules.
Cependant, le problème survient lorsqu’il y a un excès. Car, dans ce cas, il s’accumulera.
3. Le cholestérol et le composant génétique
L’hypercholestérolémie familiale est une réalité qu’il ne faut pas négliger. Nous parlons d’une maladie qui se transmet de parents à enfants et qui peut provoquer, par exemple, une crise cardiaque à un âge précoce.
Ce n’est pas quelque chose d’anecdotique, mais une réalité de grande importance. Si vos parents souffrent de cholestérol élevé, il faut consulter.
L’hypercholestérolémie familiale est due à un défaut du chromosome 19. Cette petite altération fait que notre organisme est incapable d’éliminer le mauvais cholestérol ou LDL dans le sang, au point d’accumuler de grandes quantités.
L’hypercholestérolémie familiale peut aussi empêcher de réduire ses taux. Il y a une forte résistance. Cependant, la médication offre de bons résultats.
Cette maladie peut provoquer une crise cardiaque chez une personne de moins de 40 ans. Si vous ne faites pas d’analyses régulières, le cholestérol peut s’accumuler et provoquer la mort.
4. Les stérols végétaux et le cholestérol
Il y a des personnes qui pensent qu’en consommant les repas préparés à base de stérols végétaux que l’on trouve sur le marché, on éradique le cholestérol.
Que ce soit bien clair : les stérols aident, mais ce n’est pas la solution.
Dans le « livre blanc des stérols végétaux », on nous indique que consommer chaque jour entre 1,5 et 2,4 grammes de ces éléments nous aide à réduire entre 7 et 10% les niveaux de cholestérol dans le sang au bout de trois semaines.
Ainsi, pour atteindre un équilibre adapté dans nos niveaux de cholestérol, nous devons mettre en pratique plus de stratégies.
5. Parfois, une bonne alimentation ne suffit pas
- Augmenter la consommation de fruits et de légumes frais ne suffit pas si, par exemple, on continue à fumer. Réduire la quantité de sucre ou de graisses saturés ne sera pas suffisant si notre poids continue à augmenter.
- Pensez que lorsque les plaques de cholestérol ont déjà durci nos artères, nous avons besoin de plus de stratégies et de temps pour récupérer l’équilibre intérieur.
- À une bonne alimentation, il faut ajouter du sport, rester actif et changer certaines habitudes.
- Arrêter de fumer, avoir une vie plus active et savoir, par exemple, le nombre de calories que nous devrions consommer selon notre activités physique et notre corps est essentiel.
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