Auteur :
S.A.
dimanche 30 octobre 2016 21:43
La bande à Nacer Sandjak n’a pu faire mieux que se contenter d’un match nul, un but partout, lors de la finale aller en coupe de la CAF contre le TP Mazembe. Les Béjaouis nourriront des regrets face à un adversaire à leur portée, notamment en seconde mi-temps. Ce ne sont pourtant pas les occasions de scorer qui ont manqué aux poulains de Sandjak qui, bien qu’ayant dominé pratiquement la seconde mi-temps, se contenteront de quelques tentatives seulement, n’ayant pas pu suivre le rythme. Après le coup de sifflet final, Ferhat, comme tous ses camarades, avait la tête de la défaite. Un état d’esprit qui résume aussi l’ambiance qui a prévalu. Pour ce dernier match face au TP Mazembe, les Mobistes se sont montrés peut-être naïfs. Pour le match retour en déplacement à Lubumbashi dans une semaine, espérons que la leçon aura été retenue ! Rendez-vous le 6 novembre prochain pour le match retour afin de savoir si les regrets béjaouis resteront extrêmes ou pas.
Ils pouvaient largement prétendre à mieux
Cela dit, il faut dire que les Vert et Noir n’ont pas laissé de plumes face à une équipe prenable, non, bien au contraire, les Béjaouis ont joué face au TP Mazembe, le champion d’Afrique en titre en Ligue des champions. Les Béjaouis pouvaient facilement remporter cette rencontre, mais il faut accepter car le football est ainsi fait. C’est dire donc que les Béjaouis ont passé à côté d’un bon résultat, d’où les regrets du staff technique et des joueurs qui auraient tant aimé offrir cette équipe et rester sur la bonne dynamique. Pour beaucoup d'observateurs, les Béjaouis pouvaient facilement prétendre à mieux. Les joueurs béjaouis ne doivent surtout pas se décourager, car continuer à penser à ce match pourrait leur être fatal. Ils ne doivent pas baisser les bras, s'ils veulent renouer avec la victoire. Aujourd'hui, les gars de Yemma Gouraya ont été tenus en échec par cette équipe du TP Mazembe, mais cela ne veut en aucun cas dire qu'ils sont en mauvaise posture.
Une seconde mi-temps à retenir, mais…
D’un autre côté, la formation du MOB n’a pas encore atteint le rythme à même de lui permettre de faire bonne figure lors des prochaines rencontres. Les joueurs ont raté plusieurs occasions, dont les plus nettes par l’intermédiaire de Yaya qui n’a pas eu de chance lors de cette rencontre, notamment en seconde période. Les Béjaouis se sont créés plusieurs occasions de but, mais les attaquants n’ont pu se montrer efficaces. Certes, ces derniers ont été très dangereux et ont même posé beaucoup de problèmes à la défense adverse, mais sans beaucoup d’efficacité. En résumé, le réalisme a trahi l’attaque des Béjaouis lors de cette rencontre. Certains incombent cet état au fait que l’effectif soit dépourvu d’éléments efficaces. Ainsi, il est temps que cette ligne se réveille pour se mettre au service de l’équipe et des autres secteurs.
L’attaque, toujours à la peine, cristallise toutes les critiques
Dans le match face à Relizane, les attaquants alignés, qui étaient en nombre suffisant, n'ont pas su trouver la faille ne serait-ce qu'une fois. Avec Betorangal, soutenu par Yaya et Rahal, il y a de quoi se poser des questions sur cette inefficacité de la ligne d'attaque qui a pourtant réalisé de très belles choses face au CRB et la JSK en championnat avant ce match. L'intégration de l'autre attaquant, Belkacemi, n'a rien donné. Y a-t-il déjà un problème d'attaquants au MOB ? C'est la question qui se pose d'elle-même. Alors que la mission des remplaçants est d'apporter du sang neuf et surtout un nouveau souffle à l'équipe déjà en place, ce n'était nullement le cas samedi dernier.
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Sidibé : «On l’a déjà fait face à l’EST et le FUS, on le refera à Lubumbashi»
Malgré le nul assez frustrant, le milieu de terrain du MOB, Soumaïla Sidibé, reste optimiste et dira : «C’est vrai que le nul ne nous arrange pas, mais on ira là-bas et ce sera une autre paire de manches. On voulait gagner pour assurer une avance avant le match retour, mais on n’a pas eu beaucoup de chance, on a manqué de réalisme. On a fait un nul dans un match qu’il fallait gagner. La coupe n’est pas acquise pour eux, il reste 90’. On l’a déjà fait face à l’ES Tunis et le FUS de Rabat en arrachant des qualifications en déplacement, on le refera chez eux dans une semaine à Lubumbashi».
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