Auteur :
Hamza R.
mercredi 14 septembre 2016 20:12
Comme il fallait s’y attendre, la fédération nigériane a décidé de lancer une guerre psychologique vis-à-vis de son homologue algérienne, en prévision de la rencontre mettant aux prises les deux sélections au mois de novembre prochain, pour le compte de la seconde journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. En effet, la fédération nigériane avait un délai jusqu’au 10 septembre pour aviser les instances internationales de football, à savoir la FIFA, la CAF ainsi que la FAF, pour leur annoncer la date du match, le stade qui abritera la rencontre ainsi que l’heure du coup d’envoi. Seulement, les Nigérians et dans le but de provoquer l’Algérie, ont saisi seulement la FIFA et la CAF sans adresser de correspondance à la FAF, concernant le match. Au lieu d’aviser l’instance fédérale, les Nigérians ont préféré laisser le suspense perdurer, surtout que la FAF doit préparer le séjour de l’EN dès maintenant.
De La Mecque, Raouraoua a appelé hier son homologue nigérian pour protester
Ayant appris cette nouvelle, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, était en colère contre son homologue nigérian, Pinnick Amaju Melvin. Selon notre source, Raouraoua a appelé hier son homologue nigérian au téléphone, même s’il se trouvait toujours à La Mecque pour protester sur ce qui se passait et lui laisser entendre sa colère. Raouraoua a jugé cette attitude inacceptable entre deux pays possédant des relations historiques. Le président de la FAF a haussé le ton avec son homologue tout en lui faisant savoir qu’il était obligé d’informer les Algériens quant au lieu du match, deux mois à l’avance. Après cette protestation de Raouraoua, la FAF s’attend à recevoir cette notification dans les heures qui viennent.
Les Nigérians l’ont déjà fait avec la Tanzanie
Et en plus, les Nigérians n'en sont pas à leur première. Ils l’ont fait déjà ce mois-ci à l’occasion du match face à la Tanzanie. Ils ont, en effet, laissé jusqu’à la dernière minute pour choisir le lieu de la rencontre et en informer les Tanzaniens qui étaient pris par le temps. Ces derniers avaient beaucoup protesté contre ce comportement des Nigérians. Mais pour les éliminatoires de la Coupe du monde, ils doivent informer la fédération hôte soixante jours avant le coup d’envoi.
La fédération locale et Rohr veulent Uyo, mais…
Comme nous l’avions déjà indiqué dans ces mêmes colonnes, c’est la ville d’Uyo qui est la mieux indiquée pour abriter ce fameux match Nigeria-Algérie, après que les joueurs s’étaient bien produits sur cette nouvelle pelouse. Les joueurs étaient à l’aise et le sélectionneur des Super Eagles ne s’est pas plaint, surtout que la pelouse était en bon état. Ainsi, ils sont tous d’accord pour programmer le match à Uyo, mais ne veulent pas l’annoncer dans le but de garder le suspense et déstabiliser les Algériens.
Ils oublient que le dernier match se jouera en Algérie
Dans tout ça, les Nigérians ont sans aucun doute oublié que le match retour se déroulera à Alger et sera beaucoup plus important que le match aller puisqu’il s’agira du dernier match des éliminatoires qui risque d’être déterminant pour la qualification, dans le cas où les deux équipes auront le même nombre de points. C’est pour cette raison d’ailleurs que le président de la FAF a tenu à réagir hier auprès de son homologue nigérian. Au cas où la situation persiste, la FAF rendra la pareille au match retour et entamera elle aussi une guerre psychologique puisque tous les moyens sont bons pour déstabiliser l’adversaire.
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Mohamed Raouraoua
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