Hanni : «J’ai hâte de débuter face au Lesotho et découvrir l’ambiance du stade Tchaker»

Désigné capitaine d’équipe du Sporting d’Anderlecht, Sofiane Hanni a déjà séduit entraîneurs, dirigeants et supporters de sa nouvelle équipe. Attendu aujourd’hui à Sidi Moussa, l’Algérien se livre au Buteur et nous parle de ses débuts avec «Les Mauves» et donne son avis sur ce prochain match de l’EN qui l’attend contre le Lesotho. L’ancien Nantais évoque aussi la désignation du coach des Verts, Milovan Rajevac. Entretien !

Parlez-nous de votre début de saison avec votre nouvelle équipe, l’Anderlecht ?
Ça se passe bien, Hamdoulillah, je me suis bien intégré et je m’adapte bien grâce au très bon accueil qui m’a été réservé ici à Anderlecht, donc pour l’instant, tout se passe bien, on est qualifiés pour la phase des poules de l’Europa League, et j’espère que cela va encore durer.
Vous avez mal digéré l’élimination face au FC Rostov, maintenant vous êtes réconforté par cette qualification en Europa League, une réaction ?
Au fait je voulais dire que c’était une grosse déception d’être sortis de cette manière, je veux dire qu’après avoir réalisé l’essentiel en Russie en allant chercher le nul partout, on devait finir le boulot à la maison, chose qu’on n’a pas réalisée en se faisant battre chez nous par deux buts à zéro. Donc, j’étais plus déçu du résultat  qu’autre chose. Maintenant, le plus important était de se relever pour dépasser cette déception et ce que nous avons fait en se qualifiant en phase des poules de Ligue Europa. 
Sur le plan personnel, vous marchez aussi très fort, parlez-nous de ce début de saison canon…
Je dois dire que c’est toujours bien d’être entouré de bons joueurs, c’est plus facile  à progresser et retrouver ses repères sur le terrain. C’est un peu à l’image de ce qu’on retrouve en sélection, les très bons joueurs qui composent notre Equipe nationale et cela aide à mieux s’exprimer sur le terrain.
Les fans de l’EN sont fiers de vous, ça vous fait quoi de voir le drapeau algérien dans les gradins des stades européens ?
Franchement, c’est quelque chose de merveilleux que je viens de découvrir. Ça fait plaisir, c’est une preuve de l’affection du peuple algérien pour les joueurs de son Equipe nationale, et puis, c’est une fierté, ça donne des forces avant les matchs, franchement, ça fait énormément plaisir.
Le stage de l’Equipe nationale débutera aujourd’hui avec un nouvel entraîneur, connaissez-vous Milovan Rajevac ?
Je ne le connais pas assez, pas plus que ses performances avec le Ghana où il avait réalisé notamment un excellent parcours en Coupe du monde 2010. J’espère qu’il aura la même réussite avec nous. Après, on va s’apprendre à se connaître durant ce stage de préparation et découvrir un peu sa méthode de travail. 
Le match du Lesotho se présente comment alors ?
Ça va être comme je viens de le dire, une occasion pour nous les joueurs de découvrir le coach et bien sûr essayer de préserver notre suprématie. Il sera à mon avis très important, même s’il n’aura aucune incidence sur la suite des éliminatoires étant donné qu’on est déjà qualifiés pour la prochaine CAN-2017.
C’est peut-être aussi une aubaine pour vous, sachant que Ghezzal et Feghouli sont blessés et Brahimi en situation difficile, êtes-vous prêt à saisir votre chance ?
Oui, Inch’allah ! Je me prépare bien avec mon club, et si le coach me fera appel, je suis prêt à jouer et répondre aux attentes de Rajevac.
Vous avez hâte d’y être, on sait que vous êtes encore un nouveau joueur de l’EN…
C’est toujours le même engouement, et la même fierté de retrouver la sélection nationale et l’ambiance familiale de l’Equipe nationale. C’est toujours un plaisir de revoir mes potes en sélection. 
Revenons au groupe de l’Europa League. Avec Saint-Etienne, Qalaba et Mayence, quel sera votre adversaire direct ?
C’est sûr que sur papier, l’AS Saint-Etienne sera notre adversaire direct. Mais il y a aussi les autres équipes qui vont essayer de passer ce tour. Pour nous, c’est clair qu’on sera les favoris et ça ne nous fait pas peur. On jouera pour gagner l’une des deux places qualificatives au prochain tour. 
Vous avez choisi l’Anderlecht au moment où des clubs allemands et anglais étaient sur vos traces, pourquoi ce choix ?
C’est pour vivre les sensations que je suis en train de vivre dans ce prestigieux club. C’est un club d’une dimension européenne, connu pour sa formation. Après, en Belgique, c’est incontestablement  le meilleur club, au palmarès étoffé, il n’y a rien à dire. 
Depuis votre  consécration comme meilleur joueur du championnat belge (soulier d’Ebène), le peuple algérien vous suit de près, est-ce une pression pour vous ?
Non pas du tout, au contraire, c’est une grosse fierté. Ce n’est que du bonheur d’âtre aussi suivi par mes compatriotes. C’était un grand moment de représenter l’Algérien dans la plus grande fête du football belge surtout que cela est arrivé juste après mes premiers pas avec la sélection algérienne. C’est toujours un plaisir d’être récompensé, je ne ressens pas de pression. 
Ça va être votre première à Tchaker, des appréhensions ?
Non, du tout, j’ai hâte de découvrir le peuple algérien à Blida et j’espère que tout se passera bien, Inch’allah. 

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