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mercredi 21 mai 2014 01:07
Rencontré à son arrivée hier après-midi à l’aéroport d’Alger, le désormais ancien joueur de l’AC Ajaccio nous a parlé du stage des Verts, mais aussi de son avenir professionnel en hors de France la saison prochaine.
Dans quel état d’esprit vous apprêtez-vous à entamer ce stage ?
Avec un état d’esprit serein et positif. On est concentrés et bien prêts pour entamer le travail. Le groupe va se compléter et on s’attend à une préparation dure et intense. On sort d’un championnat qui a été très compliqué. Ça va me faire du bien de venir en sélection et de m’aérer un peu la tète.
Psychologiquement, comment allez-vous aborder ce stage, notamment avec la saison difficile que vous avez eue, conclue par la relégation de votre club, l’AC Ajaccio ?
Je me sens bien. Vous savez, quand on arrive pour préparer une compétition comme une Coupe du Monde, on ne peut qu’être prêt. Jouer un tel tournoi ne se présente pas tous les jours. Je sais qu’on va se mettre dans les meilleures conditions pour être au top le jour J. Moi, ça faisait longtemps que j’étais relégué, et du coup, je me suis fait une raison. Dans ma tête, je suis concentré jusqu’au bout car je savais qu’un Mondial m’attendait.
Vous avez eu une saison pleine. N’êtes-vous pas un peu cramé sur le plan physique ?
C’est ça le paradoxe. Alors, il y a ceux qui ne jouent pas assez et qui ne sont du coup pas prêts. Et de l’autre coté, il y a ceux qui ont joué beaucoup de matchs et qui accusent un peu de fatigue. Pour ma part, je dirai que je me sens très bien car j’ai l’habitude de faire des saisons de 30 à 35 matchs. Je me sens bien dans la tète et c’est l’essentiel.
Halilhodzic va être obligé de sacrifier deux joueurs de sa liste en prévision du voyage pour le Brésil. Vous concernant, vous avez acquis votre place…
Non, personne n’a assuré sa place. Le coach va devoir se séparer d’un joueur de champ et d’un gardien. Ça ne va pas être un choix facile, mais on devra respecter. Si c’est moi, il n’y aura pas de problème. Si ce n’est pas le cas, je serai là pour consoler ceux qui partiront.
La concurrence bat son plein en sélection. Comment allez-vous gérer tout ça ?
Vous savez, la concurrence a toujours existé en sélection. On forme tous ensemble une grande famille et je sais que ceux qui seront sur le terrain donneront tout pour représenter dignement l’Algérie. N’oubliez pas qu’on joue pour un pays et non pas pour un club. Il faut garder un bon état d’esprit et mettre son ego de côté.
Vous pensez que les deux matchs amicaux prévus face à l’Arménie et la Roumanie vont suffire pour garantir une bonne préparation ou bien jouer un autre match une fois au Brésil s’impose-t-il ?
Oui, je pense que si on peut disputer un match supplémentaire, ça serait mieux. Après, je ne sais pas, ça ne dépend pas de nous, les joueurs.
Parlons un peu de vous. Qu’avez-vous décidé pour votre avenir professionnel ?
Je vais quitter l’AC Ajaccio, c’est une certitude. Après où je vais partir, je ne sais pas encore.
Vous allez sans doute rester en France, en L1 ?
Non, ça sera l’étranger certainement.
Des pistes ?
Comme je vous l’ai dit, il n’y a rien d’officiel pour l’instant. Je ne peux donc me prononcer.
Un championnat en particulier qui vous attire ?
J’aime bien le championnat espagnol. L’Angleterre aussi.
Entretien réalisé par Saïd Fellak
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