USMH : Laïb en pole position

Après plusieurs semaines d’attente, les fans de l’USMH connaîtront ce soir le nom du futur président de l’USMH. En effet, c’est aujourd’hui, à l’issue de l’assemblée élective qui se tiendra au siège du club que le nouveau président de l’équipe harrachie sera choisi par les actionnaires. Il devrait succéder à Mana décidé à quitter ce poste. Ce dernier, souvent critiqué non seulement par les actionnaires mais aussi et surtout par une grande majorité des supporters, devrait remettre le tablier une année après avoir pris les commandes du club.  Pour les Harrachis, le nom de son successeur est un secret de polichinelle. Il semblerait que c’est Mohamed Laïb à qui certains actionnaires ont proposé de reprendre les commandes, reste le seul prétendant aux commandes et qui, en plus, aurait donné son accord de principe.

Les partisans du «ni Laib ni Mana s’organisent»  
De l'avis de nombreux membres de la famille sportive harrachie, Laïb est du moins, pour l'instant, le seul homme capable de diriger un club de la dimension de l'USMH. Sinon aucun autre, et encore moins parmi les membres actionnaires, n'a l'envergure de prétendre à la présidence de l’USMH. N'empêche qu'à El Harrach, les débats restent ouverts chez une partie des supporters qu’il convient d’appeler les partisans de «ni Mana ni Laib». En fait, ces derniers du ni.. ni.. constituent un nouveau pôle d’opposition qui vient de voir le jour. Composés de supporters parmi lesquels d’anciens sportifs ayant honoré les couleurs nationales, tels que le champion olympique de judo Benyekhlef et d’autres champions, ce nouveau pôle qui s’organise pour former un ensemble d’où émergera un homme capable de prendre les destinées du club. Ce qui est sûr, c’est que ce groupe semble entretenir des rapports privilégiés avec les autorités d’El Harrach.   

Probable annulation de l’assemblée initiée par Mana
De son côté, le président Mana qui, depuis plusieurs mois fait face à une grande pression des supporters réclamant son départ, tente de s’accrocher au poste. Convoqué pour assister à la l’AG élective que devront tenir les huit actionnaires, Mana ne veut rien savoir et s’entête à dire que tout ce qui n’est pas organisé par le président est illégal. Raison pour laquelle il a décidé de tenir une AG pour un renforcement du conseil d’administration, après la démission de trois membres du conseil. Mais ce qu’il convient de rappeler, c’est que les règlements n’autorisent pas la tenue d’une AG avec un conseil d’administration réduit à deux membres. Raison pour laquelle, il faut s’attendre à une annulation pure et simple de cette AG initiée par Mana.       

«On aura besoin d'au moins 14 milliards pour démarrer la nouvelle saison»
 Pour de nombreux supporters,  le futur président doit avoir les moyens financiers pour prendre les commandes et diriger aisément l’équipe. Quant à l’option à prendre, un ancien dirigeants des Banlieusards que nous avons interrogé dira : «C'est aux actionnaires de décider quelle option prendre. Pour moi, je préfère dire que le problème n’est pas dans la désignation d’un nouveau président. Les  dirigeants doivent répondre aux conditions financières et le nouveau président est celui qui mettra plus d'argent que d’autres. On aura besoin d'au moins 14 à 15 milliards pour terminer la saison et faire face aux dépenses de la préparation de la saison 2016-2017.  Le futur président doit se les procurer pour payer les joueurs.»