Auteur :
Amine L.
mercredi 01 juillet 2015 16:22
Le président du Mouloudia d’Oran, Ahmed Belhadj, affirme qu’il n’a pas été nécessaire de faire tout un tapage médiatique autour de la reprise de l’entraînement, avouant avoir soulevé ce sujet avec Jean-Michel Cavalli. «C’est vrai que j’ai discuté du sujet avec l’entraîneur en chef qui m’a expliqué les raisons qu’ils l’ont poussé à choisir sa date. Me concernant, je ne peux que lui faire confiance. Il m’a dit qu’il assumera ses responsabilités. Donc, il n’y a pas de raison pour que je m’interpose. Cavalli est le seul et unique responsable du volet technique.»
«Ma part du boulot, je l’ai accomplie»
Le premier responsable du Mouloudia affirme que le volet technique n’est pas de son ressort et qu’il continuera à faire confiance à Cavalli. «Je n’ai jamais douté de l’entraîneur qui a fait un excellent travail la saison passée. Fixer la date de la reprise ne fait pas partie de mes prérogatives. Mon boulot à moi, je l’ai fait convenablement. J’ai bouclé l’opération recrutement et je suis en train de convaincre les cadres de l’équipe à prolonger. J’ai conclu un stage en Espagne. Maintenant, la balle est dans le camp des joueurs et du staff technique. A eux de travailler.»
«Le recrutement est clos, mais il reste une possibilité d’engager Lemouchia»
Pour ce qui est de l’opération recrutement, Ahmed Belhadj nous a fait savoir qu’il l’a bouclé. «J’ai bouclé le recrutement. Il reste peut-être une licence qu’on veut attribuer à un joueur. Il se pourrait qu’elle soit destinée à Khaled Lemouchia. La décision finale reviendra à l’entraîneur Cavalli. On attend son accord pour la signature.»
«Nessakh et Belarbi ont eu un comportement exemplaire»
Au sujet des cadres de l’équipe, Baba affirme avoir trouvé un accord dans un laps de temps très court avec les éléments en fin de contrat, à l’image de Belarbi et Nessakh. «J’ai beaucoup apprécié l’attitude de Belarbi et Nessakh. Ce dernier a paraphé rapidement son contrat alors que Belarbi n’a même pas négocié. Il m’a dit qu’il était venu pour prolonger, pas pour négocier. Leur comportement prouve la confiance qui existe entre les joueurs et leur employeur.»
«La réunion du CA se tiendra prochainement»
Au sujet de la préparation de la réunion du conseil d’administration, Ahmed Belhadj affirme que sa direction est en train de préparer cette réunion durant laquelle il présentera les deux bilans financier et moral aux membres du CA. «Ecoutez, je n’ai pas besoin qu’on me rappelle ce que je dois faire. La réunion du CA, je l’ai programmée depuis quelque temps déjà. Sauf que le bilan financier du dernier semestre a connu un peu de retard. Elle va se tenir dans les meilleurs délais.»
«En principe, on doit me dérouler le tapis rouge»
Très irrité par la sortie de l’avocat de la société, Belhadj pense que des personnes occultes travaillent dans l’ombre pour lui mettre la pression. «Après tout ce que j’ai fait, on doit en principe me dérouler le tapis rouge, car des gens sont en train de me mettre les bâtons dans les roues. Ils doivent savoir que j’ai injecté au Mouloudia de l’argent de ma poche et que nous n’avons pas eu besoin cette saison d’attendre la levée de l’interdiction du recrutement pour ramener des joueurs. En tous les cas, mon bilan parlera de lui-même.»
«Celui qui veut la présidence n’a qu’à faire comme moi»
Sûr de lui, Ahmed Belhadj ne semble point inquiet à l’idée d’affronter le conseil d’administration, encore moins les membres de l’AG de la société. «Mon bilan parle de lui-même. Sur le plan moral, l’équipe fanion a décroché la troisième place. Les Espoirs ont obtenu la Coupe d’Algérie alors que les cadets ont été sacrés champions d’Algérie. Cela faisait longtemps que le MCO n’a pas obtenu de tels résultats», affirme Belhadj avant d’ajouter : «Pour ce qui est du volet financier, tous les joueurs ont eu leur argent jusqu’au dernier centime, alors qu’ils s’apprêtent tous à encaisser quatre mois d’avance. Les membres du staff techniques sont payés. Les employés du club ne nous doivent aucun sou. Alors y a-t-il un meilleur bilan que celui-ci ?», se demande-t-il.
«J’ai un mandat de quatre ans, pas d’une année !»
Alors que l’avocat de la société affirme que le mandat de l’actuel président et son CA a expiré le 30 juin, Belhadj soutient le contraire. «C’est faux, mon mandat n’a pas expiré. Selon les statuts, je suis le président légal pendant quatre ans. Seulement, lors de l’AG qui m’a élu président, j’avais demandé aux membres de l’AG de me juger après une année de travail. Maintenant, s’il se trouve qu’il a un président capable de faire mieux, je lui céderai volontiers ma place.»
Publié dans :
Nessakh
Cavalli
Belarbi.