NAHD : Boussaïd : « J'ai tout conclu avec Amani et je refuse l'idée de l'échange »

Votre situation reste suspendue même si on parle avec insistance que vous faites partie des joueurs à libérer…
Jusqu'à présent, c'est le contraire de ce qui s'est dit à travers les journaux. J'ai essayé de joindre mes responsables pour avoir des nouvelles concernant cette affaire mais personne n'a répondu à mes appels. Le contact avec la direction husseindéenne demeure impossible surtout en l'absence du président Ould Zemerli, qui se trouve à l'étranger.
Mais Ould Zemerli est rentré au pays et a même donné son feu vert pour les nouvelles recrues. Vous n'avez pas essayé de le joindre ces jours-ci ?
J'ai appris que le président est de retour mais il ne répond pas à mes appels. J'ai dû en parler avec mon manager afin qu'il puisse avoir avec un lui un rendez-vous. Ils se sont rencontrés une seule fois mais ils n'ont pas trouvé un compromis. Ils devaient se voir une deuxième fois pour régler définitivement mon départ mais en vain. Les choses traînent toujours et mon cas reste suspendu.
Mais Ould Zemerli a été clair en exigeant 500 millions en contrepartie de votre libération…
J'estime que le président exige un peu en réclamant cette somme. Personnellement, je refuse l'idée de la payer et c'est ainsi que j'ai demandé à mon manager de me fixer un rendez-vous avec Ould Zemerli. Je veux avoir une discussion et trouver un terrain d'entente qui me permettra de quitter le NAHD sans bruit. Seulement, je n'arrive toujours pas à avoir un rendez-vous et la situation traîne toujours. J'espère que je pourrais voir Ould Zemerli incessamment et discuter avec lui tranquillement.
On parle dernièrement d'un éventuel échange avec Daoud. Qu'en pensez-vous ?
Là aussi, je refuse catégoriquement l'idée de l'échange. Si le NAHD ne veut plus mes services, la direction n'a qu'à me remettre mes papiers. Personne ne doit m'imposer quoi que ce soit et c'est de mon droit de négocier avec qui je veux. C'est inadmissible de me bloquer !
Peut-on dire que vous comptez négocier avec d'autres clubs dès que vous aurez vos papiers ?
Je n'ai pas l'intention de négocier avec un autre club dans la mesure où j'ai déjà donné ma parole à Amani. Ce serait injuste de ma part d'aller négocier avec un autre président surtout que j'ai tout conclu avec le président de l'Arbâa. Je le redis : je refuse l'idée d'échange et je veux négocier directement mon transfert et je n'accepte pas que je sois lié à une condition pour me libérer. Concernant mon accord avec Amani, je vous confirme que c'est un honneur pour moi qu'un club comme l'Arbaâ s'intéresse à ma personne. J'ai donné ma parole au président du RCA qui a su me convaincre. En plus, le parcours de l'équipe en Coupe d'Algérie m'excite à m'engager avec les Arbéens. Ajouter à cela, la présence de Hocine Herrouche, qui est un frère pour moi puisqu'on passe la plupart de notre temps ensemble, me stimule encore plus à signer au RCA.
Que diriez-vous de votre probable futur entraîneur, Dziri ?
Dziri n'est plus à présenter et ce sera un honneur de jouer sous sa coupe. Je suis convaincu qu'il réussira parfaitement son premier challenge après avoir marqué l'USMA et le football algérien. Il sera une valeur sûre pour l'équipe.
 

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