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lundi 04 mai 2015 21:03
Attaqué par le président de la JSK à plusieurs reprises, Azzeddine Aït Djoudi a préféré se murer dans le mutisme qui rime souvent avec sagesse et cela de peur de créer des remous en cette période difficile que traverse le club de ses amours, la JSK. Mais comme on dit, chaque chose à ses limites et Aït Djoudi a décidé de contre-attaquer en nous adressant la lettre suivante où il déballe tout.
«Monsieur Mohand Cherif Hannachi (puisque c’est ainsi que la bienséance m’autorise à vous citer) je ne pouvais rester silencieux devant vos propos que je juge tout aussi graves que loufoques. Graves dans la mesure où vous usez et abusez de votre position pour pérorer quotidiennement dans la presse et tirer à boulets rouges sur tous ceux qui ne voudraient pas abonder dans votre sens. Il est clair que depuis des lustres vous avez pris la fâcheuse habitude de lancer des accusations infondées mêlées à des invectives contre tous les acteurs du football algérien et non pas uniquement contre ceux proches du club de la JSK. Loufoques dans le sens où vous caressez le petit peuple dans le sens du poil et vous vous posez en victime objet de toutes les attaques. Vous me rappelez un enfant à qui on veut prendre un jouet qui n’est pas le sien.»
«Vous avez fait de la JSK votre bien unique et personnel»
«Et pour cause ! Vous avez fait de la JSK votre bien unique et personnel en la spoliant et en se servant de ce club pour asseoir votre notoriété et vous faire un nom. Tout d’abord en confisquant l’héritage du glorieux «Jumbo Jet» dont vous n’avez pas eu l’honneur et la possibilité de faire partie, barré que vous étiez par plus doués que vous. Cette frustration vous a poussé à entrer en conflit ouvert avec toute une génération de joueurs talentueux tels que Amara, Sadmi, Menad, Meddane, Fergani et Belahcen, pour ne citer que ceux-là. Pour en revenir à vos propos à mon encontre, sachez que je prends à témoin l’opinion publique afin qu’on sache que je ne suis pas le genre de personne que vous décrivez. Mon nom, je me le suis fait à la sueur de mon front tout comme ma situation et je ne fais pas partie de ceux qui cherchent à parader en faisant la une quotidienne des journaux pour prouver que j’existe.»
«Vous cherchez à masquer votre gestion désastreuse d’un club que vous avez clochardisé»
«Mon palmarès plaide pour moi tout comme la trace que j’ai pu laisser dans tous les clubs où je suis passé. Quel intérêt aurais-je à casser la JSK, et vous croyez vraiment que l’on va avaler vos couleuvres. Vous cherchez à masquer votre gestion désastreuse d’un club que vous avez clochardisé et à vous maintenir contres vents et marées en cherchant des boucs émissaires, plus de 40 entraîneurs limogés, plus de 300 joueurs de la région exclus et plus de 50 dirigeants liquidés, le dernier c’est un brave et serviable homme qui est Yazid Yarichen.»
«Votre cas relève de la pathologie clinique et pourrait faire l’objet d’une thèse de médecine»
«Vous faites de la peine Monsieur Hannachi car vous savez mieux que quiconque que vous avez réussi à faire l’unanimité contre vous et que vous n’êtes en place que pour un temps qui tôt ou tard connaitra sa fin.Vous savez pourquoi ? Car un souffrant comme vous n’est point en mesure de diriger un club de cette envergure. Vos délires quotidiens ne choquent plus personne et il est temps de songer à vous retirer tant qu’il vous reste un soupçon de dignité et de pudeur. Votre cas relève réellement de la pathologie clinique et pourrait faire l’objet d’une thèse de médecine. Cependant, selon vous si la JSK peine en championnat c’est la faute aux arbitres, à la Ligue, à la fédération, aux joueurs qui trichent ! Aux supporters qui font des centaines de kilomètres, aux anciens dirigeants, entraîneurs, joueurs, même s’ils sont loin de la JSK occupés par leur travail et leurs familles. Quant à vous, vous n’assumez aucune responsabilité dans ces échecs. Incroyable mais vrai !»
«Vous souffrez de paranoïa et sous d’autres cieux vous auriez été interné»
«Vous savez que l’on appelle cela de la paranoïa et sous d’autres cieux vous auriez été interné. Pour ma part, cupide tel que je vous connais, je vous sais capable de prendre place dans un coin des virages et d’insulter le «président Hannachi» pour 40 millions de centimes. Vous avez l’imagination féconde c’est sûr mais qui donc peut donner du crédit à un affabulateur comme vous qui chaque jour que Dieu fait raconte à des serviteurs zélés sornettes sur sornettes.»
«Sous peu, vous finirez aux oubliettes de l’histoire comme beaucoup de despotes»
«Ainsi, tout ce que vous pouvez dire me fait sourire plutôt qu’il ne me touche mais il était temps de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Vous n’êtes qu’un souffrant sénile atteint de toutes les pathologies mentales possibles et vous êtes en fin de compte plus à plaindre qu’à blâmer car vous faites vraiment pitié en refoulant toutes vos frustrations. Quant à moi, Hamdoullah je prie Dieu de me préserver de ces affres. Sous peu, vous finirez aux oubliettes de l’histoire comme beaucoup de despotes éclairés y ont fini. Et pour les preuves que vous semblez détenir à mon encontre, je vous donne rendez-vous le plutôt possible en justice.»
«Dois-je vous rappeler que vous n’avez pas honoré vos engagements en refusant de me verser mon dû»
«Néanmoins je ne saurais conclure sans porter à l’opinion publique des faits que vous occultez sciemment, En 2004, 2007 et 2014 vous m’avez appelé à la rescousse pour le club afin de redorer son blason que vous avez terni avec vos pratiques. Dois-je vous rappeler que vous n’avez pas honoré vos engagements en refusant de me verser mon dû et ce qui me revenait de droit ? Bel exemple d’ingratitude, monsieur Hannachi ! Alors payez-moi d’abord. Et pour les veilles des 2 finales, celle de 2004 où j’étais avec Monsieur Rebrab Omar à qui aujourd’hui vous demandez et mendiez sans cesse du sponsoring, et celle de 2014 où j’étais avec de hauts cadres de l’Etat qui aiment le football, et je ne regretterai jamais les moments passés avec eux.»
«Vous avez accaparé la JSK pour en faire votre fonds de commerce»
«Lorsque vous clamez haut fort qu’il n’y a plus d’hommes en Kabylie, le meilleur exemple de contradiction vient de vous être administré par le club du MO Béjaïa qui a montré à toute une région qu’il en est la fierté par son travail, son sérieux et par la reconnaissance envers ses enfants. Sans véritables noms ni moyens gigantesques ce club a prouvé que seules l’honnêteté et la foi comptent et payent. C’est pour toutes ces raisons que je n’aurais de cesse de m’opposer à votre diktat et de mettre fin à cette mainmise sur un club qui ne vous appartient pas et que vous avez accaparé pour en faire votre fonds de commerce et votre unique raison de sembler exister aux yeux des gens.»
«Si le ridicule devait tuer, cela ferait longtemps que vous ne seriez plus de ce monde Monsieur Hannachi»
«Oui… Sachez-le, Monsieur Hannachi, de vrais amoureux de la JSK et de la région sont prêts à s’unir autour de moi, autour d’un véritable projet pour sauver le club de la clochardisation dans laquelle vous l’avez embourbé par vos pratiques malsaines et en vous entourant de personnes véreuses. Notre opiniâtreté et notre foi finiront par avoir raison de vous comme ce fut le cas de tous ceux qui se croyaient intouchables et investis d’une mission divine alors que vous brillez plutôt par une inculture criante, martelant à longueur d’année les mêmes propos dénués de bon sens. Comédien hors pair, pleureur invétéré et bonimenteur exceptionnel, pêchant en eaux troubles ne sachant quoi dire pour faire parler de vous au quotidien je vous invite à «vous faire relire» par qui de droit tous vos écrits où se mêlent la contradiction et la bêtise humaine. Si le ridicule devait tuer cela ferait longtemps que vous ne seriez plus de ce monde, Monsieur Hannachi.»
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