CSC : Bahri : «L’important c’est d’offrir aux Sanafir une place africaine»

Le latéral droit clubiste, Hamid Bahri nous a révélé que pour lui ce n’est pas assez important d’évoluer à tous les postes. L’important, dit-il, pour lui et ses coéquipiers est de terminer la saison très fort et s’offrir une place qualificative à une compétition africaine.
Vous avez retrouvé le moral après la dernière victoire…
Nous nous trouvons dans une bonne phase après notre dernier succès face à Chlef. Bien sûr que nous avons retrouvé le moral, d’autant que c’est la suite logique du résultat ramené de Saoura. Nous nous sommes éloignés de la zone dangereuse ne serait-ce que momentanément et nous aspirons à nous en éloigner davantage dans la prochaine journée.
Un commentaire sur le match de Chlef ?
Ç’a été un match très difficile, on a gagné par la plus petite des marges mais l’essentiel c’était les trois points de la victoire. Il est très difficile de négocier ce genre de rencontres à la fin du championnat face à des équipes qui se trouvent dans la même situation. Il nous est interdit maintenant de laisser partir encore des points chez nous, et on s’est promis de ne plus en perdre et rentrer encore dans les calculs. Un but et trois points contre Chlef qui valaient de l’or.
Et comment voyez-vous le match contre l’ASMO ?
La rencontre contre l’ASMO ne sera pas de tout repos dans la mesure où cette équipe a montré de belles choses et un niveau de jeu appréciable. Les poulains de Benchadli ont réalisé un bon parcours jusque-là, mais nous sommes dans l’obligation de les bousculer pour arracher la victoire qui nous mettra à l’abri.
Comment allez-vous les contrer ?
Cette équipe de l’ASMO nous avait causé pas mal de soucis lors de la phase aller au stade Hamlaoui. Nous avions eu d’énormes difficultés à les battre. Cependant, l’ASMO et ses jeunes éléments n’ont pas l’expérience requise dans ce cas de figure où le championnat se termine en queue de poisson, et nous devons profiter de cette situation pour les contrer et rentrer avec la victoire.
Vous avez joué quelques rencontres et vous vous en êtes bien tiré, quel est votre commentaire ?
Quand je joue devant un public nombreux et connaisseur comme celui des Sanafir, je ne peux que donner le meilleur de moi-même. J’aime jouer sous la pression et elle ne me dérange nullement. C’est pour cette raison que j’ai choisi de jouer au sein du CSC qui possède un public très chaleureux et très bruyant. Je souhaiterais encore avoir une autre chance et refaire ce que j’ai fait, notamment contre les deux Mouloudia d’Oran et d’Alger.
Vous avez joué pratiquement à tous les postes, mais quel est votre préféré ?
C’est vrai que j’ai évolué à plusieurs postes depuis mon arrivée au CSC, et le footballeur moderne devra accepter tout ce que lui demande son coach quand il s’agit de l’intérêt de l’équipe. Maintenant pour mon poste, je suis latéral droit et c’est le poste où je me sens très à l’aise. Comme je peux aussi évoluer en milieu défensif et récupérateur, ce poste aussi me va bien et je me trouve bien à l’aise quand je suis appelé à l’occuper.
Le mot de la fin…
Nous assistons cette année à un championnat un peu hors du commun. Si tu gagnes un match et tu te retrouves en haut, et si tu perds, c’est carrément le bas du tableau et la descente aux enfers. Alors maintenant pour nous, le seul souci est de récolter le maximum de points lors de ces quatre matchs qui nous restent afin de nous éloigner de la zone dangereuse. Et aussi chose importante pour nous, c’est d’essayer d’offrir une place africaine aux Sanafir.
 

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