Auteur :
M. A
lundi 02 février 2015 01:09
Stade : Malabo
Affluence : nombreuse
Arbitres : Bakary Papa Gassama, Jean Claude Birumushahu, Aboubacar Doumbouya
Avertissements : Bentaleb 77’, Mahrez 90’ (Algérie)
Buts : Soudani 50’ (Algérie) ; Bony 25’, 68’, Gervinho 93’ (Côte d’Ivoire)
Algérie : Mbolhi, Mandi, Medjani, Bougherra, Ghoulam, Bentaleb, Taider, Mahrez (Slimani 72’), Feghouli, Brahimi, Soudani (Belfodil 72’)
Sélectionneur : Gourcuff
Côte d’Ivoire : Gbohouo, Kolo Touré, Bailly, Kanon, Aurier, Tiené (Doukouré 67’), Serey Die, Yaya Touré, Gradel, Gervinho, Bonny (Tallo 90’)
Sélectionneur : Renard
Une fin d’aventure au goût vraiment trop amer ! Loin d’être basculés par des Eléphants en mode rodage depuis le début de la CAN, les Verts ont, certes, encaissé une lourde défaite, mais dans un score qui ne reflète nullement la physionomie de la rencontre mais surtout la prestation assez convaincante des protégés de Christian Gourcuff…
08’, Brahimi crée la panique chez les Ivoiriens
En plus d’avoir le monopole total du jeu en ayant la possession du ballon lors des premières minutes de la rencontre, Yacine Brahimi, et malgré un marquage à la culotte par les défenseurs adverses, a réussi, sur une accélération dans la surface de réparation, à faire douter les Ivoiriens, à l’image de Tiené qui a raté son dégagement, offrant l’opportunité à Soudani d’armer sa frappe, mais sans pour autant inquiéter le portier, Gbohouo.
22’, le poteau gauche sauve Mbolhi et les Verts
Trois minutes après une nouvelle tentative de Taider, qui a vu son tir passer en dessous du cadre, les Ivoiriens ont décidé de sortir de leur zone de confort, ratant de peu d’ouvrir la marque par l’intermédiaire de Serge Aurier qui a vu sa tête heurter le poteau gauche au grand soulagement du portier Mbolhi.
25’, le ‘Renard’ Bony surgit et donne l’avantage aux Eléphants
Malgré le premier avertissement des Ivoiriens, les Fennecs, mal organisés sur le plan défensif, ont permis au nouvel attaquant de Manchester City d’ouvrir la marque à la 25’, en profitant d’un mauvais alignement de l’axe central et d’un centre tendu de Gradel pour surgir comme un renard dans le dos du capitaine Bougherra pour tromper d’une tête rageuse le dernier rempart algérien.
43’, Taider tente sa chance de loin mais en vain
En plus d’un coup franc ultra puissant de Ghoulam dans le temps additionnel, le milieu de terrain, Taider, a, lui aussi, tenté de tromper la vigilance du portier ivoirien en armant sa frappe des 30 mètres captée en deux temps par le portier ivoirien.
50’, Soudani remet les pendules à l’heure
Après une entame de seconde période assez timide, marquée par une chevauchée de l’attaquant, Gervinho, dans la surface de réparation à la 49’, les Verts ont réussi à revenir dans le match une minute plus tard, suite à une belle une-deux entre Mahrez et Soudani où ce dernier a profité d’une grosse bévue du défenseur, Bailly, pour armer sa frappe, battant le portier ivoirien.
65’, Gbohouo prive Soudani du doublé
Dans un moment d’euphorie les Verts ont failli doubler la mise tout juste après l’heure de jeu, où l’attaquant, Hilal Soudani, a failli s’offrir un doublé en déviant un tir de Brahimi, miraculeusement stoppé sur sa ligne par le gardien, Gbohouo, assez chanceux sur ce coup.
68’, Bony redonne l’avantage aux siens
Contrairement à Soudani, l’autre buteur de ce quart de finale, Wilfrid Bony, s’est montré nettement plus efficace, s’offrant un doublé à la 68’ en déviant de la tête un coup franc botté par son nouveau coéquipier chez les Citizens, Yaya Touré, et tromper une seconde fois le portier Mbohi, impuissant et nullement responsable sur l’action de but.
90+3’ Gervinho tue le suspense !
Malgré deux chaudes tentatives de Slimani et Ghoulam durant les dernières minutes de la partie, les Fennecs n’ont pas réussi à revenir au score, encaissant même un troisième but dans le temps additionnel suite à une contre-attaque éclair, où Gervinho a eu un malin plaisir à marquer son grand retour après deux matches de suspension, mettant fin au suspense, et validant la qualification des Eléphants pour le dernier carré. Les Verts quittent la compétition la tête haute, certes, mais avec l’impitoyable sentiment d’être passés à côté d’une aventure qui aurait pu être nettement plus grandiose.
Publié dans :
mbolhi
Mandi
Medjani
Gervinho
Slimani et Ghoulam