Auteur :
Tarek-Che
lundi 05 janvier 2015 19:14
La veille du match face au RCA, Fawzi Chaouchi a eu une altercation avec Benbraham. L’enfant de Bordj Menaïel revient, dans cet entretien, sur cet incident et sur ses ambitions nourris durant ce regroupement en Espagne.
Vous êtes soumis depuis votre arrivée en Espagne à un programme spécifique. Qu’en est-il au juste ?
Comme vous le voyez, je suis soumis à un entraînement spécifique sous la houlette de Seddiki. Nous faisons un travail d’équipe afin que je puisse être compétitif au coup d’envoi de la phase retour.
Est-ce que vous avez bon espoir de réintégrer le groupe, avant la fin du stage ?
Je suis très confiant. Si tout va bien, je devrai reprendre dans les prochaines heures le travail avec mes partenaires.
Durant ce regroupement, on sent que le groupe est très stressé…
C’est sûr que tout le monde est stressé. Vous croyez que notre situation nous réjouit ? On n’est pas contents de ce que nous avons accompli durant cette première partie de championnat. Nos dirigeants nous ont offert tous les moyens pour faire de l’excellent boulot, mais les résultats ne suivent pas. Pire encore, on se retrouve à la fin de la phase aller à la dernière place. Impensable au début de la saison. Personnellement, je ne vous cache pas que j’ai perdu le sommeil, je ne parviens plus à dormir. Je fais des cauchemars, tellement cette situation de crise me hante. Mes camarades et moi nous ne sentirons bien que lorsqu’on sortira l’équipe de cette crise.
Est-ce que vous serez prêt à temps pour le match de championnat contre El Eulma ?
Il ne fait aucun doute. Je serai d’attaque pour ce rendez-vous qui sera capital pour nous. C’est notre dernière chance de renouer avec le succès, surtout que face à nous, il y aura un concurrent direct dans la course au maintien. C’est bizarre, la saison passée, les deux équipes ont disputé un dernier match de championnat pour une qualification à la Coupe arabe.
Actuellement lanterne rouge du championnat, comment voyez-vous la suite de votre parcours ?
C’est sûr qu’on n’est pas dans une situation favorable. Nous vivons un moment de crise intense. Mais il n’y a pas de baguette magique, ce sera à nous les joueurs de sauver le Mouloudia de la relégation. Ce sera à nous de nous battre avec nos tripes, afin de redonner un semblant de joie à nos fans qui vivent un stress permanent.
Contre El Eulma, il y aura aussi le retour des Chnaoua, après trois matchs à huis clos. Est-ce une bonne chose de poursuivre l’aventure à Bologhine ?
Moi, je veux qu’on reçoive nos matchs à Bologhine. Pour se sauver de la relégation, il est primordial pour jouer à Bologhine. C’est dans ce stade avec l’appui des Chnaoua qu’on pourra sauver le Mouloudia. Je ne vois pas d’autres solutions. Je profite de l’occasion pour lancer un appel au peuple du Mouloudia. Il faut que tout le monde agisse dans l’intérêt du club, en mettant la main dans la main pour redresser la barre. Les insultes et les menaces ne servent strictement à rien. Ils ne servent qu’à accentuer ce niveau de stress déjà très palpable chez les joueurs.
C’est apparemment cette situation de stress prononcée qui a fait que vous avez eu une bagarre avec Benbraham, la veille du match contre le RCA…
Absolument. Dans un excès de colère, je me suis bagarré avec Benbraham. Mais tout est rentré dans l’ordre. On s’est réconciliés. On s’est rencontrés bien avant de se rendre en Espagne pour la réconciliation. Il le fallait, car on ne pouvait pas en rajouter avec toute cette crise.
Déçu de manquer les deux matchs amicaux face aux formations hollandaises ?
C’est dommage. Mais je préfère manquer ces deux matchs que les rencontres officielles. A moi de me donner les moyens en suivant à la lettre le programme qui m’a été concocté par le staff médical, pour être d’attaque lors de cette phase retour qui s’annonce explosive pour nous.
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